Planète D, le grand détour
Cette vie nomade, « leçon de sobriété », s'oppose frontalement aux injonctions de nos sociétés de croissance. Le couple pédaleur rejette la ritournelle « rentabilité. Productivité. Rendement. Résultats. [...] Pression. Risques. Échéances... », préférant s'enrichir de rencontres, respirer la nature à pleins poumons, savourer « la liberté et le confort qui sont les nôtres, sans attache, sans échéance, chaque matin à la croisée des chemins ». Avec le « strict minimum ». « Que la Terre est belle, nue, démasquée, dans son superbe naturel, sans l'apparat de la technologie ni le bourdonnement de la civilisation. »
Damien Artero, Planète D, Le grand détour, Géorama, 2009.